Table des matières

• Guillaume Du Bellay (1491 à Souday Loir-et-Cher — 1543)
• Jean Du Bellay (1492 à Souday Loir-et-Cher — 1560-02-16)
• Martin du Bellay
• Boyssonné
• Aymery Bouchard
• Jean Bouchet
• Guillaume Budé (1476-1540)
• Claude Chapuis
• Étienne Dolet
• Briand Vallée, sieur du Douhet
• Geoffroy d'Estissac
• François Ier
• Lacaris
• Pierre Lamy
• Nicolas Leroy
• Étienne Lorens (Seigneur de Saint-Ayl)
• Odet de Coligny
• Bernard de Salignac
• Tiraqueau

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Guillaume Du Bellay (1491 à Souday Loir-et-Cher — 1543)

Seigneur du Langeais, général et diplomate, gouverneur de Turin.
Œuvres : Ogloades, Mémoires, Instruction sur le faict de la Guerre, Épitomé de l'antiquité des Gaules. Frère de Jean, cardinal et de Martin.

Jean Du Bellay (1492 à Souday Loir-et-Cher — 1560-02-16)

Évêque de Bayonne, puis de Paris ; cardinal en 1535, évêque d'Ostie, doyen du Sacré-Collège. il fut  lieutenant-général de Picardie et de Champagne (nommé en 1536). Il fut humaniste. Il protégea François Rabelais  contre le Parlement et la Sorbonne, il l'emmena avec lui plusieurs fois à Rome comme médecin. Il est le frère de Guillaume et de Martin

Martin du Bellay

Jean et Guillaume Du Bellay furent les amis et protecteurs de Rabelais. Il faut probablement ajouter Martin Du Bellay. En effet, lui et François Rabelais se trouvent à la même époque en Picardie, lors du conflit contre les Anglais. (Étude de Franck Rolland Palissy, Rabelais, Serlio et le Château et le Jardin de Troissereux. Martin Du Bellay, frère de Jean et Guillaume né à Souday dans le Loir-et-Cher comme ses deux frères (Guillaume et Jean), fut lieutenant général de Normandie. Ses Mémoires Historiques sont plus célèbres que celles de Guillaume.

Boyssonné

Professeur de droit à Toulouse que Rabelais qualifie de vertueux et dont il parle avec amitié et respect. Boysonné écrivait aussi des vers. Dans plusieurs poèmes, il fait mention d'un enfant nommé Théodule Rabelais, mort à l'âge de deux ans et indique qu'il est le fils de François.

Aymery Bouchard

Aymery Bouchard, ami de Rabelais et de Tiraqueau, entreprend d'écrire un traité dont le titre en grec signifie De la nature des femmes, pour réfuter les thèses de son ami Tiraqueau, estimant les femmes mal traitées par ce dernier.

Jean Bouchet

Rabelais rencontra Jean Bouchet à Ligugé (France—Vienne). Ce dernier était procureur à Poitiers, auteur des Annales d'Aquitaine et d'un grand nombres d'écrits en vers et en prose.

Guillaume Budé (1476-1540)

Humaniste, ses études firent faire des progrès immenses à la philologie grecque. Il n'écrivit jamais en français estimant que cette langue était impropre à traiter les questions savantes. Cela ne l'empêcha pas de soutenir Rabelais qui d'ailleurs écrivit aussi en latin sur des questions savantes mais usa du français pour décrire ces géants.

Claude Chapuis

Bibliothécaire du roi et poète français explore Rome avec François Rabelais et Nicolas Leroy, en 1534.

Étienne Dolet

Étienne Dolet, connu des humanistes, écrivit un texte sur une dissection effectuée par Rabelais sur le corps d'un pendu. Il fit parler le mort qui se trouvait honoré que son corps puisse servir à montrer la sublime beauté de la machine humaine œuvre de Dieu. Dolet et Rabelais furent amis. Étienne Dolet qualifie François Rabelais ainsi :

l'honneur de la médecine qui peut rappeler les morts des portes du tombeau et les rendre à la lumière.

Briand Vallée, sieur du Douhet

Il fut conseiller au Parlement de Bordeaux et ami des lettres et des humanistes. Rabelais a pu le rencontrer, avant 1527, alors qu'il était président au présidial de Saintes, où se trouvait le fief Du Douhet. Il mourut le 6 août 1544.

Dans Pantagruel, chap. X Rabelais le qualifie ainsi :

Du Douhet, le plus sçavant, le plus expert et prudent de tous les aultres…

Dans le Quart livre, chapitre XXXVII, la description est :

… à Xaintes en un procession générale, prœsent le tant bon, tant vertueux, tant docte et équitable prœsident Briend Valée, seigneur du Douhet.

Geoffroy d'Estissac

Geoffroy d'Estissac aimait les humanistes. Il ne haïssait pas les réformateurs. Il n'était pas le seul. D'autres évêques et cardinaux protégeaient les savants et hommes de lettres et favorisaient la diffusion des textes sacrés et profanes.

Rabelais a rencontré Geoffroy d'Estissac au couvent de la Baumette près d'Angers (49).

Geoffroy d'Estissac était d'une vieille famille tourangelle. Jeune prélat et déjà évêque, il siégeait à Maillezais (49), charge qu'il avait obtenue avec dispense n'ayant pas 23 ans à son arrivée. Il y menait une vie raffinée de seigneur.

Rabelais étant l'objet de brimades (confiscation de livres en langue grecque), il trouva le moyen de le faire sortir de l'ordre des Franciscains pour celui des Bénédictins.

Rabelais quitta donc Fontenay pour l'abbaye de Maillezais.

Geoffroy d'Estissac qui, à la manière des seigneurs de la Renaissance, menait une vie splendide, donnait à l'église abbatiale, nouvellement reconstruite, un portail tout étincelant des merveilles de la nouvelle architecture et transformait les bâtiments conventuels en un palais de goût italien, avec cloître charmant, une fontaine jaillissante, de larges et nobles escaliers. Autour de cette belle demeure, Geoffroy d'Estissac plantait des jardins pleins de fleurs et d'herbes rares.

Rabelais n'a-t-il pas trouvé là des éléments qui lui servirent pour l'abbaye de Thélème ?

François Ier

François I^er fut un protecteur assidu de Fançois Rabelais.

Lacaris

Savant grec, ami de Budé. Il a séjourné à Paris puis s'est retiré à Rome en 1530. Rabelais l'a probablement rencontré. Le fait de l'appeler bon amy(1) ne peut que conforter cette rencontre.
(1) Gargantua - Chapitre XXIV.

Pierre Lamy

Au couvent de Fontenay, lorsque Rabelais rencontre Pierre Lamy, ce dernier est déjà bien avancé dans ses études. Il était déjà estimé des humanistes.

Nicolas Leroy

Juriste, un peu luthérien a exploré Rome avec François Rabelais et Claude Chapuis, en 1534.

Étienne Lorens (Seigneur de Saint-Ayl)

Il était ami de Rabelais. Rabelais séjourna au château de Saint-Ayl (près de Meung-sur-Loire) en mars 1542. Pendant son séjour Rabelais y écrivit sa lettre « au bailli du bailli des baillis ». Quand il dut s'enfuir à Metz, il se réfugia dans une maison qu'y possédait Saint-Ayl et qui servait de pied à terre à ce dernier pour mener des négociations en Allemagne avec les protestants pour le compte des Du Bellay.

Odet de Coligny

Odet de Coligny, fils (aîné de Gaspard I^er de Coligny) d'une très grande famille de France eut un parcours très particulier. Il fut archevêque de Toulouse, puis comte-évêque de Beauvais ce qui faisait de lui un pair de France. Il fut nommé cardinal à 16 ans. Il est membre du Conseil Privé. En 1561, il participe au colloque de Poissy où Michel de l'Hospital essaye de trouver le moyen d'arrêter les guerres de religion. D'un côté, il mène un train de vie fastueux de l'autre il embrasse la réforme en 1561 ce qui fait scandale. Il refuse de renoncer à ses bénéfices ecclésiastiques. Le pape Pie IV le prive de sa dignité cardinalice en mars 1563. Dépossédé de son évêché, il épouse Isabelle de Hauteville à Montataire, en 1564. En 1568, il émigre en Angleterre où il meurt peut-être empoisonné, en 1571.

La famille de Coligny à cette époque était favorable à la Réforme. Odet et deux de ses frères (Gaspard II, seigneur de Châtillon, amiral de France et François, seigneur d'Andelot) se convertirent au protestantisme. La participation d'Odet au colloque de Poissy montre une ouverture d'esprit. Dans ces conditions, rien d'étonnant que Rabelais se soit placé sous sa protection pour son Quart Livre, en 1552. A cette date Odet ne s'est pas encore converti au protestantisme.

Portrait

Le Quart Livre est précédé d'une épître adressée

A tres-illustre Prince
et Reverendissime
Mon Seigneur
Odet
Cardinal de Chastillon

Cette épître (texte intégral) se termine ainsi

Au surplus nous promettant, que ceulx qui par moy seront rencontrez congratulans de ces joyeux escripts, tous je adjureray, vous en sçavoir gré total, unicquement vous en remercier, & prier nostre Seigneur pour conservation et accroissement de ceste nostre grandeur. A moy rien ne attribuër fors humble subjections & obeïssance volontaire à vos bons commandements. Car par vostre exhortation tant honorable m'avez donné & couraige & invention : & sans vous m'estoit le cueur failly, & restoit tarie la fontaine de mes esperits animaulx. Nostre Seigneur vous maintienne en la saincte grace. De Paris, ce 28 de Janvier, M.D.LII.

Vostre tres-humble & tres-obeissant serviteur
François Rabelais Medecin.

Bernard de Salignac

Ce personnage est le destinataire d'une lettre que lui aurait adressée François Rabelais en décembre 1532. Certains pense qu'il pourrait s'agir d'un pseudonyme pour Érasme.

Tiraqueau

En 1512, Tiraqueau, juge à Fontenay, épouse à 24 ans la demoiselle Marie Caillé, alors âgée de 11 ans. Il rechercha les meilleurs moyens d'instruire, d'éduquer une si jeune épouse. On pense qu'il s'adressa pour mener ses recherches dans les textes anciens à François Rabelais et Pierre Lamy. Le fait est qu'il publia en 1513 un traité De legibus connubialibus. On y prétend que la femme est inférieure à l'homme, qu'elle doit obéir.

Le livre de Tiraqueau finit par faire du bruit. C'est à ce moment qu'intervient Aymeri Bouchard. Voir aussi la querelle aux sujets des femmes entre André Tiraqueau et Aymeri Bouchard et la biographie d'André Tiraqueau.

Sites de la galaxie Aranei-Orbis

A la Croisée de l'Anjou, de la Touraine et du Poitou

Patrimoine régional entre Angers, Tours et Poitiers : personnages célèbres, coutumes, légendes, témoignages, histoire, géographie, architecture.
(jcraymond.free.fr)

Chansons anciennes

Chansons trouvées dans des cahiers datant d'avant la guerre de 1914-1918.
(cahierschansons.free.fr)

Arts des mots — Le Poémier

Poèmes et textes de mes amis et invités.
(lepoemier.free.fr)

Arts visuels

Œuvres de mes amis et invités.
(www.chez.com/araneiorbis)

Antick

Musée virtuel d'objets anciens, disparus ou en désuétude.
(antick.free.fr)

Domus-Libri

Maison des livres anciens restitués sous format numérique.
(domuslibri.free.fr)

Morts pour la France

Monuments aux morts et les noms qu'ils portent.
(mortspourfrance.free.fr)