A la Croisée de l'Anjou, de la Touraine et du Poitou
François-Albert
Homme politique (1877-1933)
par Jean-Claude Raymond
Table des matières
François Albert dit François-Albert est né à Bordeaux le 4 avril 1877 et est mort à Paris le 1933-11-23. Il est le fils d'un gardien de château à Béruges qui est proche de Poitiers. Bien que né à Bordeaux, il appartenait à une vieille famille poitevine, en particulier attachée au village de Béruges, où il est enterré.
Ancien élève de l'École normale supérieure, agrégé des Lettres et licencié en droit, il se tourne très rapidement vers le journalisme, après avoir enseigné à Laon et à Paris. Il collabore à
Principaux
mandats électifs dont certains dans
notre région :
Il fut le chef de file du Cartel des Gauches dans la Vienne. En juin 1932, à la présidence du groupe radical-socialiste il succéde à Édouard Herriot qui venait de prendre le pouvoir. Il est alors président de la Commission des affaires étrangères.
Dès son arrivée, il est très actif et montre des qualités d'orateur. Il allie connaissance des problèmes à une verve et un mordant redoutables. A cause de sa petite taille, ses adversaires l'appelleront « le ministricule », il est un « débatteur » redouté.
Ses principales interventions sont :
En 1924, Édouard Herriot l'appelle pour prendre le Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts. Ses principales actions sont :
A la Chambre des députés, il y eut des bagarres. L'opposition manifeste son mécontentement et les Sénateurs réduisent son traitement de ministre de 100 francs ! Raillant sa petite taille, elle l'appelle le Ministricule.
A la démission du cabinet d'Herriot, François-Albert redevient sénateur, mais sera battu aux élections suivantes.
En
1928, il est élu de justesse au premier tour. Il le sera de nouveau en
1932 avec une majorité
plus grande.
À l'assemblée, il se distingue par de nombreuses
participations aux débats :
par des interventions :
Il décède d'une grippe intestinale, le 23 novembre 1933. Son éloge funèbre fut prononcée par Fernand Bouisson, à la séance de la Chambre du 2 décembre 1933. Il était chevalier de la Légion d'Honneur.
François-Albert avait au moins un fils (Didier, François, André, né le 19 février 1911) qui fut comme son père journaliste et homme politique.
(cf. le Dictionnaire des parlementaires français, tome I, page 350, par Jean Jolly).
Remerciements à la Société des Amis de Béruges qui m'ont fourni de la documentation sur François-Albert.
Deux anecdotes, rapportées sur Aranei-Orbis, mettent en scène François-Albert, lors d'intervention dans le Loudunais. La première se passe au collège Guy Chauvet à Loudun. On y rencontre un personnage qui n'hésite pas à saisir l'occasion d'être l'auteur d'une plaisanterie (Éclairage au gaz par Jean-Claude Raymond),
La seconde montre l'intérêt de François-Albert pour le développement de l'école publique dans le moindre village (L'École de Crué par Hilaire Bouzon).
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Dernière modification : 2007-12-24 - 08:58:56
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