Domus Libri — textes anciens ou originaux
Jean Salmon Macrin
Sa Généalogie
Jean-Claude Raymond Fernande Germain
Table des matières
Les époux eurent au moins neuf enfants dont au moins trois moururent jeunes.
Déjà neuf fois Cynthie a joint ses cornes et brillé d’un visage nouveau depuis que Gélonis, la plus paisible des épouses, a vu s’arrondir ses flancs gonflés ; plus chère à mon cœur que mes deux yeux, je la recommande à ta protection : aide-la doucement et calme son effroi, dès qu’approchera l’angoissant jour des couches »
A la mort de Guillone Boursault, seuls six étaient encore en
vie. Dix, s'il y eut deux bébés dénommés
Théophile.
La liste qui suit n'est pas classée par ordre chronologique.
Charles, fils aîné, est également appelé Macrin comme son père. Lui aussi poète, il aurait pu continuer son art, s'il n'était disparu lors de la Saint-Barthélémy (1572-08-24), aux côtés de l'amiral de Coligny. Il fut précepteur de Catherine de Navarre, sœur de Henri IV.
Suzanne, née avant 1537, elle marche quand Charles est nourisson. Elle se mariera à Adrien Claude de Dreux, écuyer, seigneur de La Fuye. Ils eurent quatre enfants dont Adrien, né le 1567-01-24.
Le prénom de Théophile semble avoir été donné à deux enfants. L'un d'entre eux étant mort très jeune.
En 1537, Guillonne s’apprête à mettre au monde un sixième enfant, Théophile, qui ne tardera pas à être emporté par la maladie.Gaëlle Vuillaume
extrait de la thèse L’Expression des sentiments amoureux chez Jean Salmon Macrin.
Théophile épousera Barbe Dufour. Un enfant connu Théodore, né le 1566-05-29. Théophile est le dernier né vivant à la mort de Guillone car lors de la succession de son père, un Jean Salmon était curateur de Théophile.
On retrouve dans un acte de de 1731, la trace d'Armand Salmon descendant de Théophile (collection Histoire des rues de Loudun, in De la rue du Collège à la place Urbain Grandier, volume I, par Sylvette Noyelle et Sylviane Rohaut, page 53). Il possédait une grange qui jouxtait le collège. On peut se demander, s'il ne s'agissait pas, deux cents ans plus tard d'une ancienne dépendance de la maison du poète ?
Camille est née le 1542-02-25. Elle épousa Claude Doisseau, sieur de Clerval. Deux enfants connus Anastase, né le 1566-05-20 et Suzanne. Elle hérita de la maison paternelle, cise rue du Collège, à proximité du collège des Chauvet (aujourd'hui lycée).
Elle épousa Jehan des Trues.
Philippe naquit en 1541. Dans l'acte de baptême (publié dans la collection Histoire des rues de Loudun, in De la rue du Collège à la place Urbain Grandier, volume I, par Sylvette Noyelle et Sylviane Rohaut, page 47), il apparaît comme fils de honorable homme Me Jean Salmon, valet de chambre du Roy. Il est l'un des deux enfants morts jeunes car, il n'apparaît pas lors de la succession à la mort de Jean Salmon Macrin, son père.
Le premier rejeton de ma chaste épouse,
Qui avait à peine trois mois,
Notre Hélène, une mort hâtive l’avait déjà dans le noir
Orcus engloutie,Jean Salmon Macrin
extrait de l'Hymne VI-29, A la nymphe Prasocrène, Nénie sur la mort de ses enfants Hélène et Honorat
traduction de Suzanne Laburthe.
Dans l'hymne
ci-dessus, Jean Salmon Macrin se plaint amèrement auprès de la nymphe
Prasocrène de la Fontaine
verte parce qu'elle n'a pas permis à Hélène de vivre.
Hélène est née avant la publication des Hymnes
de 1537. Hélène semble donc le premier enfant.
Ainsi donc, cet Honorat que ma chère Gélonis
En deuxièmes couches avait mis au monde
Et qu’elle t’avait tendu, confiante, sur le seuil même
De sa tendre vie,
Tu le fais disparaître tout bébé encore ? Voleuse,
Au doux sein de sa mère tu l’arraches ?
Et la voilà qui remplit bois, grottes et vallées
De ses inutiles pleurs ?
Jean Salmon Macrin
extrait de l'Hymne VI-29, A la nymphe Prasocrène, Nénie sur la mort de ses enfants Hélène et Honorat, traduction de Suzanne Laburthe.
Dans l'hymne
ci-dessus, Jean Salmon Macrin se plaint amèrement auprès de la nymphe
Prasocrène de la
Fontaine
verte parce qu'elle n'a pas permis à Honorat de vivre.
Honorat est né avant la publication des Hymnes
en 1537. Honorat semble donc le deuxième enfant.
Jean Salmon est fils de Pierre Salmon et de Nicole Tyrel. Le nom de Macrin viendra s'ajouter plus tard et lui aurait été attribué par François Ier à cause de sa maigreur.
Jean Salmon, époux de Marie Bernard, marchand boulengier à Loudun, curateur de Théophile, lors de la succession de Jean Salmon Macrin.
Descendant de Théophile.
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Dernière modification : 2008-01-03 - 10:39:42
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