A la Croisée de l'Anjou, de la Touraine et du Poitou
Hymne au Pays loudunois
Charles de Montes
par Jean-Claude Raymond
Féconde, généreuse terre de LOUDUN
Jadis ton sol frémit sous les hordes des Huns
Et des Arabes, ces farouches guerriers
Que Charles MARTEL écrasa à POITIERS
Tu fus assurément, en des temps moins lointains
Assistante passive du supplice d’URBAIN
Et lorsque du bûcher, s’élevèrent les flammes
Tu tressaillis soudain quand GRANDIER rendit l’âme
De gloires, d’émotions, tu fus certes comblée
Et des plus grands seigneurs, tu connus la foulée
Leurs sinistres intrigues, leurs autodafés
Et du sang du juste, ton sein fut réchauffé.
Mais, de nos jours, tu ne laisses plus paraître
Des temps d’autrefois, que les murs de salpêtre
Du noble château, aux murailles défaites
Vestiges du passé, devenues muettes.
Seule subsiste, et dans toute sa splendeur
La tour de FOULQUES, que nul n’a pu surprendre
Paraissant encore défier l’envahisseur
Venu de tous côtés guerroyant, pour la prendre.
Tes champs dispensateurs qui naguère ont servi
Aux combats acharnés de défaites suivis
Prodiguent, de nos jours, sans arrêt, sans répit,
Le grain générateur issu du bon épi.
Tes vignes aux nobles ceps, de grande lignée,
Des raisins les meilleurs ont donné la cuvée,
Tes prés verdoyants et de sûre abondance
Au vaillant étranger, apportent l’assurance.
Terre de nos aïeux, terre d’un autre âge,
Tu resplendis encore et toujours tu souris
Fière de ton passé, de ton entourage
Tes prés resteront verts et tes jardins fleuris.
Charles de Montes
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Dernière modification : 2011-06-04 - 08:49:47
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