A la Croisée de l'Anjou, de la Touraine et du Poitou
70e anniversaire de l'arrivée des réfugiés
lorrains à Loudun
Inauguration de plaque commémorative de la gare
Jean-Claude Raymond Jacques Sergent
Table des matières
Pour marquer le 70e anniversaire de l'arrivée des réfugiés à Loudun en 1939 et bien que les voyageurs ne peuvent plus arriver par les chemins de fer, il fut décidé d'accueillir les Audunois à la gare comme cela s'était passé autrefois. Un grand nombre de bénévoles ont accepté de se vêtir des costumes de l'époque. Ainsi, le car qui amenait les hôtes des Loudunais s'arrêta avenue d'Anjou, auprès du passage à niveau. Ainsi, les Audunois arrivèrent sur le quai que certains ou leurs parents avaient emprunté.
La gare qui ne voit plus de voyageurs depuis déjà de nombreuses années retrouve une certaine activité, à l'image d'autrefois.
Par quel mystère, sur parking de la gare, les voitures d'un temps passé sont revenues comme elles le faisaient, il n'y a pas si longtemps.
Photo Jean-Claude Raymond.
Photo Jean-Claude Raymond.
Photo Jean-Claude Raymond.
Photo Jean-Claude Raymond.
Photo Jean-Claude Raymond.
Photo Jean-Claude Raymond.
Sur la quai des bagages et marchandises sont prêts.
Photo Jean-Claude Raymond.
Photo Jean-Claude Raymond.
Attente joyeuse en famille. Photo Jean-Claude Raymond.
Attente plus anxieuse. Le voyageur attendu va-t-il
être au rendez-vous ? Un fiancé,
peut-être ?
Photo Jean-Claude Raymond.
Les chapeaux, c'est beau, mais pas forcément pratique. Photo Jean-Claude Raymond.
Le colporteur de journaux distribue le
numéro spécial de La Gazette de Loudun.
Photo Jean-Claude Raymond.
Côté service d'ordre, ce sont les ajustements de dernières minutes.
Les forces de l'ordre se concertent avant l'affluence. Photo Jean-Claude Raymond.
Le chef-mécanicien est prêt. Photo Jean-Claude Raymond.
Rêverie de jours meilleurs pour la Défense passive ? Photo Jean-Claude Raymond.
Le quai de la gare le comité d'accueil est en place. Photo Jean-Claude Raymond.
La mise en scène est prête. Ils doivent arriver par là.
Le sabre et le goupillon veillent au salut des personnes et des âmes ? Photo Jean-Claude Raymond.
Le garde champêtre vient prendre les dernières consignes. Photo Jean-Claude Raymond.
Le chef de gare est sorti, le train ne devrait pas tarder. Photo Jean-Claude Raymond.
Le train (en fait le car) va-t-il arriver à l'heure ? Photo Jean-Claude Raymond.
Dès leur arrivée, les Audunois peuvent apercevoir, la foule des Loudunais assemblés pour les accueillir.
La foule des Loudunais pour accueillir les Audunois. Photo Jean-Claude Raymond.
En cas de problème, la Croix-Rouge devance tout le monde. Mais elle n'eut pas intervenir. Le voyage d'aujourd'hui s'est passé dans des délais et des conditions bien différents de ce qu'ils avaiet pu être 70 ans auparavant.
La Croix-Rouge — Béquille et fauteuil. Photo Jean-Claude Raymond.
La Croix-Rouge — Et, même un brancard. Photo Jean-Claude Raymond.
Les gendarmes et les pompiers suivent, ainsi que le
correspondant de presse locale
avec sa boîte à images, accrochée au
guidon de sa bicyclette. Photo Jean-Claude Raymond
Audunois et Loudunais se retrouvent. Photo Jean-Claude Raymond.
Élefthérios Benas, maire de Loudun. Photo Jean-Claude Raymond.
Jacques Sergent . Photo Jean-Claude Raymond.
Cette plaque rappellera aux Loudunais
l’arrivée des
réfugiés lorrains. Un peu d'histoire
présentée par Jacques Sergent.
Dans les années 30, la France construit
une
ligne de
défense fortifiée qui s’appellera André Maginot
alors ministre de la guerre. Afin d’éviter
d’être accusé
d’intention agressive, une
bande frontalière de 10 km, dite Zone rouge, la
sépare de la ligne Siegfried.
En
cas de conflit, les 210 000 Mosellans originaires de 214
communes
seront dirigés dans les départements de
la Vienne
et de la Charente, 84 000 dans le département de la
Vienne.
Notre ville accueillera 659 audunois et 2 111
seront hébergés dans le canton de
Loudun.
Les
Audunois non productifs quittent Audun avec 30 kg de bagage,
avec
les enfants en pleurs, en cris. Les hommes restent pour
travailler à la mine des terres rouge pour extraire du
minerai
de fer pour produire la fonte.
Un voyage dans des conditions
difficiles… l’inquiétude, vers
l’Aube et la
Haute-Marne puis le lieu de destination.
Après plusieurs jours de voyage, ils
arrivent : une lueur d’espoir en voyant :
L’arrivée
des Audunois avec son curé l’abbé
Wagner, le
directeur des mines des Terres rouges, donateur pour la
création
de la Sociétété
d’Assistance aux enfants des évacués.
Le doyen M. François Petit (90ans)
décède le 27
avril 1940 – vétéran de la guerre de
1870. Une
foule considérable l’accompagna à sa
dernière demeure, le 1er mai.
Les structures d’accueil : les baraquements, la
maison d’accueil…
Appel aux populations de la Vienne :
Vous allez recevoir où vous avez déjà reçu des réfugiés lorrains. Je suis certain que vous aurez à cœur de leur réserver le plus fraternel accueil. Vous songerez que les Lorrains sont d’autant plus malheureux que beaucoup ne sont pas familiarisés avec notre langue. Vous respecterez la langue maternelle de ces Lorrains de vieille souche restés profondément attachés à la France pendant l’occupation allemande et dont les cœurs ont toujours battu à l’unisson des nôtres.
Mise en garde de la mairie :
Les Loudunais dont nous connaissons la bonté et la
charité,
éviteront toutes réflexions pouvant mal
être
interprétées par les
réfugiés, qui sont des
Français dont les sentiments de patriotisme sont profonds et
qui
abandonnent leur foyer pour la défense du pays.
Mise en garde : la mairie demande de ne pas augmenter les prix.
A la campagne, les réfugiés vont participer aux tâches journalières vendanges, moissons, à la ville clinique, galeries. D’autres réfugiés arrivent en octobre, novembre, les hommes en mai et juin sous les bombardements. Bombardement de Loudun, le 1940-06-18.
Occupation allemande le 21 juin 1940…De nouveau
germanisation.
Départ le 26 septembre 1940, le cœur gros, une
foule considérable pour l'au revoir.
Une rue, au nom d'Adolf Hitler ! Maisons pillées,
occupées par la troupe allemande !
Les P.R.O (Patriotes résistants à
l’occupant) et les Malgré nous…
Durant cette tragique période de
l’occupation…il y avait
l’équipe La
Roche Rigault Loudun
(Coupe de France 3 janvier 1942), le cinéma Palace
M.
Persigan organisait des soirées en faveur des prisonniers
de
guerre.
Le Maquis et la libération le 1er septembre 1944.
Les
derniers réfugiés partent le 3
décembre 1944
– une fête est
organisée par les
Audunois pour fêter leur départ :
J’espère que vous emporterez de Loudun un bon souvenir, je suis persuadé que les relations que certains ont nouées, ne seront pas sans lendemain.
Vive la France, vive la noble ville de Loudun, vive la ville de Metz libérée.
Ceux qui restent se marient, fondent un foyer créent des commerces et des entreprises.
Témoignages
de M. Rageul réfugié dans une ferme
à
côté de Loudun. Une lettre
retrouvée
qui évoque à la fois toute la détresse
de
certaines familles réfugiées et aussi
la
solidarité que l’on peut trouver auprès
des gens.
Remerciements
à ceux qui ont contribué à la
reconstitution de la
commémoration de ce jour. Il est toujours bon de signaler
l’importance du bénévolat.
Je vous remercie
de m’avoir écouté et je vous
souhaite de
passer un agréable séjour à Loudun.
Je demande à M. Salvatore Bellucci et à M.Alain
Delaunay de venir dévoiler la plaque.
MM. Salvatore Belluci et Alain Delaunay dévoilent la plaque.
Plaque commémorative apposée le mur de la gare, côte des quais.
Texte de la plaque (reproduit ici pour indexation par les moteurs de recherche).
En ce lieu, le dimanche
24 sptembre 1939 et les jours
suivants, sont arrivés
les évcués de Lorraine
d'Audun-le-Tiche.
Cette plaque a été inaugurée en présence de M. Elefthérios Benas, maire de Loudun, M. Lucien Piovano maire d'Audun-le-Tiche, M. Géo Caselli, initiateur du jumelage entre Audun-le-Tiche et Loudun.
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A la Croisée de l'Anjou, de la Touraine et du Poitou vous remercie de votre visite
Dernière modification : 2009-11-25 - 18:35:30
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