A la Croisée de l'Anjou, de la Touraine et du Poitou
La Loire
vue par Antoine Peillon
par Jean-Claude Raymond
Table des matières
Devenu fleuve de sable en Anjou, le chemin de mer paresse dans ses méandres, au pays d'Ancenis, pour mieux se perdre dans l'estuaire, au gré des marées perpétuelles de l'Atlantique.
Antoine Peillon
Partout, dans les chaumes, des reflets de miroir et des filets de mercure m'éblouissent : autant de rus qui convergent vers le pont de Cagnard. Autant de Loire, dont je cherche en vain la source.
Antoine Peillon
A nos pieds, un bras mort de Loire forme une longue mare où les poissons se sont laissés piéger par la décrue estivale du fleuve. Aux premiers rayons du soleil, cinq hérons se tiennent encore à bonne distance, pour un round d'observation. Plantés au plus haut du banc de sable qui émerge du plan d'eau, cous tendus et têtes faisant des quarts de tour cassants, ils scrutent les environs d'un air furibond.
Antoine Peillon
in Dix jours de Loire — des sources à l'estuaire
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Dernière modification : 2008-09-15 - 07:33:29
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